Le blog de chimelrider

A l'achat de la maison, cet escalier existait déjà. Assez joli, a part le remettre en état, je ne vais presque rien changer.

Par contre, la première marque en bas était un peu attaquée. En effet, elle est taillée dans un bloc de chêne et est assez lourde et massive mais l'humidité du mur et surtout du sol dans ce coin l'a mis à rude épreuve.

De plus, il aurait fallu l'adapter en hauteur pour qu'elle soit ajusté à la nouvelle hauteur de sol fini.

Et pour finir, je ne la trouvait ni pratique, ni accueillante.

J'ai alors décidé de la remplacer par une marche palière, plus agréable à regarder et plus accueillante à gravir l'escalier.

Le dé chantourné qui supporte le limon et le poteau de rampe est plein. Je l'ai réalisé avec des chutes de chêne collées les unes aux autres.

La traverse avant est chantournée, les assemblages des 2 renforts sont réalisés en queue d'aronde avec un repos à mi bois.

J'ai donc levé l'escalier avec le cric de la voiture, ôté la marche originelle et remplacé par cette marche palière.

Les assemblages d'angles sont des queues d'arondes d'angle : les 2 pièces assemblées ne sont pas à 90°.

La marche posée...

...est en fait un coffre de rangement.

Le doublage placo recouvre une partie de la marche. Le coffre se prolonge donc sous ce doublage.

Dommage, on ne voit pas une seule des queues d'aronde une fois posé.

Dans cette grande pièces créée par l'ouverture des volumes, il fallait que je loge une cuisine, une salle de bain, un WC, une salle à manger et un petit espace salon.

Pas question de séparer par une cloison complètement fermée la cuisine. Elle sera donc fermée sur le côté entrée mais ouverte sur la salle à manger, juste démarquée par un bar une petite différence de niveau.

Voici donc la future forme de la cuisine délimitée par le coffrage en CP5 et un plot pour le dressage des queillies.

Pour soutenir la poutre (quoi qu'elle se soutenait bien l'ensemble sans étais depuis presque un an) et pour l'esthétique aussi, j'ai taillé une poutre en chêne que j'ai vieilli à la plane et à l'herminette. Pour son assemblage, j'ai creusé une mortaise dans la poutre et réalisé une assise.

une sangle pour hisser cette poutre et la faire tenir en place.

Essai d'assemblage et de positionnement du dé en pierre taillé à la main.

La chappe est tirée, le dé est scellé, le poteau calé et mis en compression.

Les cloisons de la cuisine sont assemblées contre la poutre et le poteau.

une des cloisons est arrondie donc j'ai opté pour des profils chantourné à la toupie en CP18 assemblés à des montant en CP 18 aussi à mi bois.

Une prise de forme en lamellé collé a été effectué pour y tailler un profil débillardé.

Voilà ce que ça donne avec placo et pièce débillardée profilée.

La couverture de la maison achevée et avant de réaliser les finitions (zing, maçonnerie, ...) j'ai décidé de m'occuper du garage et de la grange. Au départ, il y avait donc deux pièces accessibles seulement depuis l'extérieur. Avec la porte de l'atelier ouverte un peu avant, j'avais accès au garage sans sortir mais toujours pas à la grange.

Un bon mur de 40cm en pierre avait été monté sous l'entrait de la charpente qui sert aussi de support au solive du plafond.

Avec un oncle venu m'aidé quelques jours, nous avons démoli tout ce mur, évacué les gravats et conservé les meilleures pierres pour de futures constructions.

Et puis je me suis attaqué à décaisser d'une 40aine de cm cette pièce d'une 40aine de mètres carré.

Et là, surprise : la totalité de la grange était posée sur une carrière de calcaire. Sur environ 30m² de la pièce il y avait 3 gros blocs de calcaire.

Impossible de les casser avec un gros perfo. J'ai donc passé des coups de disqueuse tous les 10cm sur ces bloc et en tapant avec le perfo en travers, je faisait sauter des pavés bien carré de calcaire.

J'ai passé 15jours non stop à faire ça pour enlever les 40cm nécessaire afin d'être au même niveau que la maison et encore 3 autres pour creuser les tranchées pour les réseaux d'eau et électrique au travers de cette roche.

Evidement, je n'ai pris aucune photo de cette partie là des travaux, tout simplement parce que l'épuisement me l'a fait oublier.

Ensuite, j'ai passé les réseaux, couvert de gravillons bloqué au sable et bien dammé. Je n'avais pas mis de sable pour la première dalle et les gravillons se creusaient et se déplaçait trop par la suite.

Blocage au sable dammé et recouvert de 4cm de dalle de polystyrène cette fois-ci avec remontée en 2cm pour la dilatation.

Comme pour la première dalle, la remontée en polysyrène de 2cm n'appliquait pas partout contre les murs très irréguliers en pierres.

Cette fois ci, je les ai calées et j'ai rempli de béton entre le mur et le polystyrène ; ce qui nous a grandement facilité la tâche lors du coulage.

Autour de la mi décembre, mon grand copain Etienne et sa copine Aurélie, mon père et le grand Thierry avons coulé cette dalle.

Avec l'expérience de la première, tout c'est passé comme sur des roulettes hormis la bétonnière qui ne démarrait pas évidemment.

Une grosse dizaine de cm tirés de la même manière que la première dalle : des plots en béton posés à l'avance tous de niveau et tous les 2m50 entre lesquels on tire des queillies en béton un peu sec.

Enfin, une tôle sur chaque queillies nous permet d'y faire glisser la règle afin de tirer la dalle. Un simple talochage permettant d'éffacer l'emplacement des tôles une fois retirées.

Et voilà. Une jolie dalle marquée des empeintes de mon chat qui a traversé après le dernier coup de truelle.

Voilà une tâche qui a maarqué le début de l'été 2012.

Une micro pelle était prévue pour décaisser d'une 20aine de centimètre le sol. Elle est bien arrivée : elle faisait 3 tonnes et 3m de haut. Erreur de je ne sais qui !

Aurel et Ph étaient venus me filer un coup de main quelques jours, nous avons décidé de décaisser à la main.

Malgré quelques grosses dalles de calcaire assez difficiles à ôter, nous avons décaissé les 20cm sur 50m² en 3 jours.

Puis il a fallu creuser les tranchées pour les réseaux d'eaux usées. Et ça c'est compliqué. 3 jours pour faire 6m de tranchées au travers du calcaire.

Puis j'ai posé les PVC de 100 mm sur un lit de sable et recouvert de sable

Puis j'ai posé les réseaux d'eau potable et sanitaire recouvert de gravillons.

En effet, j'ai 2 réseaux d'eau. Un d'eau potable qui alimente évier, lavabo et lave vaisselle ; un autre d'eau sanitaire provenant du puit pour tout le reste

Et enfin les réseaux électriques. Je vous laisse deviner de la position de la goulotte électrique.

Après avoir bien niveler le gravillon à la règle, j'ai posé les plaque de polytyrène de 60 mm avec mon père.

J'ai suspendu l'escalier.

Nous avons étalé le polyane.

Enfin, à l'aide du laser et u niveau, j'ai posé des plots de ciments pris dans le treillis.

Ces plots se trouvent quelques mm au dessous de la hauteur finie de la dalle.

Ainsi, je m'en sert pour tirer des queillies avec du béton un peu plus sec sur lesquelles je pose une tole d'inox afin d'y faire glisser la règle pour tirer la dalle.

J'enlève les tôles juste avant le talochage et les plots disparaissent.

Je n'ai pas de photos du travail fini. Un oubli

 Voilà donc l'arrière de la maison dans son état originel.

Avec l'aide précieuse de mon collègue maçon et de mon père, nous avons commencé par ouvrir le mur autour des linteaux en pierre existants puis nous les avons déposés.

A ce moment là, évidemment nous n'étions pas fier du tout car les fenêtres supérieures ainsi que leurs allèges se retrouvaient pendues sans rien au dessous pour les maintenir.

Nous nous sommes donc activés pour élargir l'ouverture jusqu'à pouvoir y loger les linteaux préfabriqués par Stefen, le collègue maçon.

Je n'ai pas réussi à trouver de linteaux pierre de 2m20 de long donc il a fabriqué des linteaux en forme de L et en ciment blanc pour imiter la pierre.

Une fois les linteaux ciments calés sur l'extérieur du mur, nous avons placés des linteaux en chêne sur l'intérieur des murs. Puis nous avons rempli la cavité derrière et au dessus de tout ces linteaux de mortier, pierres, briques, ...

Nous avons alors pu démonter en les repérant les pierres de jambages et l'appui de la fenêtre dans lequel j'ai taillé 4 pierres de jambages afin que ceux ci descendent jusqu'au sol pour la fenêtre. Nous avons aussi élargi les ouvertures en étayant les linteaux.

J'avais préparé à l'avance un cadre assez robuste en bois qu'on a calé à la place définitive de la fenêtre. Ce cadre faisait 1cm de plus en largeur et hauteur que les dimensions des dormants des portes fenêtres.

J'ai donc retaillé une à une les pierres de jambage pour les adapter au mieux aux ouvertures crées et Stefen et Papa remontaient les jambages.

Puis jai enduit et réglé  l'intérieur des embrasures de fenêtres.

Nous avons donc mis 5 jours pour tout démonter / remonter et 2 jours pour finir les embrasures et petites bricoles à raison de 10/12h de taf par jour.

On était rincé mais le menuisier a pu poser les ouvertures 3 jours après... OUF !